Ana Danann
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Ana Danann
Ana Danann
FICHE D'IDENTITÉ
Nom : Danann
Prénom : Ana
Age, Date et Lieu de Naissance : 30 ans. 1 mars 1980.
Nationalité : Française, naturalisée américaine.
POUR MIEUX VOUS CONNAITRE
Histoire :
Je me suis inscrite dans une formation pour être agent de change, après avoir quitté la fac. A l’issu de mon stage, j’ai été embauchée. J’étais contente parce que j’allais enfin gagner ma vie et en même temps, ça récompensait mes parents pour tout ce qu’ils avaient fait pour moi. Problème ? Du départ, je savais que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. J’avais besoin de bouger, d’action, qu’on me fasse rêver. Je m’ennuyais et puis mes amies ont commencé à se marier, à avoir des enfants… je ne voyais plus personne. Et puis, quelques bourdes qui font perdre de l’argent à l’agence, une menace de licenciement au-dessus de la tête, plus personne dans ma vie, j’allais devenir marraine, Flore était enceinte de Cyrène. Tout s’est accumulé : de gros problèmes d’argent : loyer, voiture, prêt, assurance, etc. Il ne me restait même plus de quoi manger. Alors pas question de pouvoir gâter Cyrène. Horreur ! Après trois ou quatre appels au secours financier à mes parents, j’ai commencé à avoir honte. Pire ! J’étais persuadée de leur faire honte, convaincue que je leur causais du tort. Je me suis sentie très mal… pour me sentir mieux, pour faire des économies, j’ai décidé de ne plus acheter à manger. Je n’achetais plus que de grandes bouteilles d’eau, en cinq litres, c’est plus économique, pour me remplir l’estomac. Un jour, tellement à bout de force je n’ai pas réussi à me lever pour aller bosser. Mes collègues qui avaient bien vu que je n’allais pas bien, je ne voulais pas en parler et j’étais de plus en plus irritable, m’ont appelée chez moi. Je n’ai pas répondu. L’une d’elle est carrément venue sonner chez moi, j’habitais à cinq minutes du boulot. Sans résultat. Sachant où ma mère travaillait, elles l’ont appelé. Elle a toujours un double de mes clés sur elle, elle a foncé chez moi. Elle m’a trouvée allongée par terre, je ne respirais quasiment plus. Elle a appelé les secours. Ils sont arrivés à temps, mieux que dans les films !
Je suis restée quelques jours dans le coma, je crois, puis deux semaines en observation, ensuite j’ai été transféré dans un centre psychiatrique où on m’a parlé d’anorexie. J’y suis restée presque quatre mois. Quatre mois avant que j’accepte finalement que j’étais atteinte de cette maladie. Retour chez les parents : je m’enfermais dans ma chambre. J’avais honte. Honte de ce que j’avais fait. Alors, j’ai fait le contraire et je suis devenue boulimique. Mes parents me surveillaient de près : je me suis retrouvée pour huit nouveaux mois au centre psychiatrique pour que je puisse enfin régler mon problème avec la nourriture, un jour, le docteur Cyan, ma psy, m’a pris un rendez-vous avec un diététicien, depuis, je me sens quand même mieux vis-à-vis de la nourriture mais mon problème n’est toujours pas tout à fait réglé… J’ai tout de même commencé à me sentir mieux.
Quand je suis sortie du centre cette fois-là, je suis allée chez Flore et Alex, son copain et père de la sublime Cyrène ! Je me suis rendu compte de tout ce que j’avais perdu en voyant la merveilleuse petite fille qu’était devenue ma filleule adorée. J’ai eu envie de me battre ! Je voulais qu’elle soit fière de sa marraine. Alors, je me suis reprise en mains. J’ai commencé à passer des tonnes de concours que j'ai raté ! A cette période, je passais tellement de concours que je ne savais plus ce que c’était ou ce qu’ils représentaient. Et un beau jour, un grand blond magnifique s’est approché de moi timidement, juste avant un nouveau concours. On a discuté un peu. Après les épreuves du matin, on a déjeuné ensemble. Il m’a avoué qu’il avait vu que j’avais l’air
seule et que c’était pour ça qu’il s’était approché de moi, car il se sentait seul lui aussi. C'était Sylvain Salignal ! Mon meilleur ami, depuis.
A suivre...
Description physique :
Presque 1m70, je suis normalement rousse, mais j'aime me teindre régulièrement les cheveux. Ça change tout de suite l'apparence. Donc, la coupe change régulièrement, aussi. J'ai les yeux bleus. Il parait que je suis jolie. J'entretiens ma forme physique et la souplesse, je vais 2 fois par semaines dans une salle de sport : boxe, stretching, abdos...
Niveau vestimentaire, ça dépend des missions, mais comme je suis très bien payée, j'en profite ! Je ne suis pas une pro du shopping, je laisse ça aux soins de Sylvain, mais il ne me déçoit jamais. Et la carte bleu chauffe. Sinon, hors mission, je suis souvent en jean, chaussures confortables, débardeur (A Los Angeles, il fait beau toute l'année !).
Description psychologique :
Alors là ! Il y en a des choses à dire ! Je n'ai pas tous les défauts du monde, mais persque. J'ai surtout un cruel manque de confiance en moi. Ça énerve énormément ma famille et Sylvain, mais c'est comme ça. Si Sylvain me décrivait, il dirait : "en mission, Ana est très intelligence et intuitive. Je suis son faire-valoir comme le Docteur Watson pour Sherlok Holmes. Elle fonce, n'a peur de rien, ne laisse rien au hasard, chaque déplacement, parole est calculé, chronométré. Tout est nickel. C'est un plaisir de travailler avec elle. Par contre, dans la vie privée, c'est une catastrophe ambulante, tout le contraire de la Ana en mission : elle est maladroite, tant dans les gestes que dans les paroles, elle a tellement peur de faire mal ou de souffrir elle-même qu'elle n'ose pas. Elle est comme paralysée, parfois. Quand elle aime, elle se donne entièrment, vous êtes son ami ou son ennemi, il n'y a pas de demi-mesure. C'est une personne exceptionnelle qui aurait, comme qui dirait, une sorte de déboublement de personnalité selon qu'elle travaille ou qu'elle soit dans le privé."
Signe particulier : (tatouages, piercings ou talents particuliers) Beaucoup de cicatrices que je cache du mieux que je peux ! Vive la maquillage !
QUELQUES DÉTAILS
Célébrité sur l'avatar :Kirsten Dunst
Comment avez-vous connu le forum : C'est moi qui l'ai fait !
Fréquence de participation : Assez souvent !
Dernière édition par Ana Danann le Mer 22 Avr - 20:13, édité 4 fois
Re: Ana Danann
Moi aussi je vais le faire, moi aussi je vais le faire.....
BIENVENUE CHEZ TOI
Maureen Rogue- Modératrice
-
Nombre de messages : 911
Age : 41
Localisation : Entre les USA et Le sud de la France
Emploi : Photographe (Chanteuse et écrivaine à temps partiel!)
Loisirs : L'écriture, la scène, les gens....
Date d'inscription : 06/08/2006
age: 26
Métier: Photographe
mari/petit-ami + enfant(s): seule!
Re: Ana Danann
Merci, merci !
Histoire d'Ana, suite :
La veille d'une épreuve orale, je me suis réveillée. Le concours pour lequel on était admissible à un oral, c’était le concours d’entrée à la D.G.S.E.. Je n’en revenais pas. J’ai appelé Sylvain en catastrophe. Il a éclaté de rire, son rire et sa joie sont communicatifs, et a passé la nuit à me rassurer. Je l’ai rejoint juste avant l’épreuve. On n'avait pas dormi de la nuit. On s’est pointé à l’oral les têtes enfarinées. Tous les autres étaient impeccables : tailleur pantalon ou jupe, costume cravate… nous, on était complètement décalqués. Ils ont bien vu qu’on n’était pas en très forme, mais notre grande résistance et notre aplomb quand on leur a menti en disant qu’on avait très bien dormi, leur a plu.
Ensuite, on a passé plein de tests psychologiques, logiques, diplomatiques, débrouillardise Eh oui ! Je n’en revenais pas moi-même, physiques, courses, nage et compagnie… résistance physiques, endurance… mon cauchemar, souplesse, tirs, à ma grande surprise, je me débrouille pas si mal, langues étrangères, et informatiques. Tout ça, c’était seul. Après, les épreuves par deux ont commencé.. Catastrophe ! Mais à force de leur expliquer que c’était parce que je n’arrivais pas à avoir confiance dans mon partenaire, ils m’ont finalement donné une dernière chance. Sylvain ! On a eu les meilleures notes et les meilleures appréciations, en tout. Ce qui rejoignait nos excellentes prestations individuelles.
De là, on a intégré la « Division des Opérations ». Gilles, notre nouveau chef de « section » a été un véritable mentor pour Sylvain et moi, il nous a pris sous son aile. Il nous a enseigné tout ce qu’il savait. On a tout appris sur l’informatique, les bombes, le combat sous-marin aussi… le saut en parachute… c’était tout et n’importe quoi des fois… sur tout ce qui peut être utile, en fait, et qui ne l’est jamais aussi, mais ça, c’est juste mon opinion… Gilles était très fier de nous. Un beau jour, on a appris qu’on était des « Honorables Correspondants » Des quoi ? J’ai failli exploser de rire quand on m’a expliqué que c’était le terme pour désigner un agent secret en français…
Mais tout a re-dégringolé pour moi, ce jour-là. Puisqu’on était des « agents secrets », on était donc apte à partir en mission. Gilles a eu beau insister pour qu’on fasse équipe car à deux on fait des « étincelles », ses supérieurs m’ont jugé capable de travailler seule, la gaffe ! Et ils ont même fait pire : ils m’ont non seulement éloigné de Sylvain, mais aussi de ma famille ! Je me suis littéralement écroulée. Gilles et Sylvain ont tout fait pour me calmer, tout essayer pour me rassurer et me consoler, en vain. Et j’ai été envoyée là-bas, dans un pays du moyen-orient. Ça ne s’est pas trop mal passé au début, je me disais que plus vite cette mission serait finie, plus vite je rentrerai. J’ai vite progressé, trop vite. Mais sans Sylvain, j’ai fait plein de faute d’inattention, mal surveillé mes arrières. J’en avais trop dans la tête pour réfléchir correctement. J’ai été arrêtée, jugée et condamnée à mort en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux, les gens que j’aime. J’étais tellement anéantie et perdue que je n’ai pas cherché à comprendre ce qui m’arrivait …
La veille de mon exécution, j’ai vu Sylvain. Il avait réussi à obtenir une visite. Il avait maigri et paraissait extrêmement fatigué. Il m’a expliqué que lui et Gilles avaient fait des pieds et des mains pour me libérer, sans succès. Il s’est effondré dans mes bras en pleurant, en s’excusant. Sur le coup, je n’ai rien compris. Et je n’y ai pas fait attention. Je voulais juste le consoler et puis tout s’est enchaîné dans ma tête. La présence de Sylvain a remis tous les rouages de mon cerveau en marche. Je lui ai expliqué que je suivais le terroriste et que c’est moi qui avais appelé anonymement les autorités. Mais qu’ils étaient arrivés en faisant tellement de bruit, que le terroriste avait pu s'enfuir alors que je m'escrimais à désamorcer la bombe ! Qu'ils avaient du croire que je l’amorçais… que je n’avais pas eu droit à un avocat puisque j’étais une terroriste… Sylvain me regardait, d’abord avec étonnement, puis en souriant. Résultat de tout ce déballage : le terroriste que j’avais démasqué, a finalement été arrêté.
Quand on est rentré à Paris, on a dit à nos supérieurs que s’ils avaient une nouvelle fois la très mauvaise idée de nous séparer, on démissionnerait tous les deux. Je crois qu’ils nous ont pris au sérieux. Pour les missions suivantes, on était à deux… et tout se déroulait magnifiquement bien ! La perfection même ! J’ai continué, pendant tout ce temps, à aller voir ma psy aussi souvent que mon nouveau métier me le permettait. J’ai fini par l’avouer à Gilles, personne ne le savait, à part Sylvain bien sûr. Il s’est mis dans une colère noire. J’ai du consulter le psy de la D.G.S.E.. Catastrophe ! Il fallait recommencer tout le travail du docteur Cyan à zéro. J’ai été en voir un autre, accrédité par la D.G.S.E. Pire encore ! Finalement, au bout d’un mois, ma psy a reçu avec surprise une lettre l’habilitant exceptionnellement à me recevoir. Elle a du signer une clause de confidentialité, tous ses dossiers me concernant sont dans un petit bureau au siège de la D.G.S.E, où on se retrouvait chaque semaine jusqu’à ce que je parte pour Les États-Unis. J’ai eu le droit de tout lui dire, absolument tout. Elle est restée bouche bée pendant plusieurs minutes après mon récit car, cette fois-là, je n’ai rien omis de ma nouvelle vie.
On nous a confié une autre mission moins longue, mais toute aussi dangereuse… et puis d’autres… ça s’enchaînait à un rythme infernal mais on adorait ça, plus c’était dangereux, plus on s’amusait et meilleur on était ! Jusqu’au jour où il y a failli avoir des représailles. Ma famille a été menacée, Horreur ! Mes parents, Flore, Alex et ma petite Cyrène ont été sauvé de
justesse ! A ce moment-là, on était en mission d'infiltration à Las Vegas. On était effondrés. Mais, on a reçu l’ordre d’aller nous planquer à Los Angeles et de reprendre nos véritables identités pour quelques temps.
C’est là que j’ai rencontré Enrique Murciano, un acteur. Quelques mois plus tard, on a reçu l’ordre de repartir en mission, j’ai refusé ! Pour la première fois de ma vie, j’étais amoureuse, j’étais heureuse de ma simple vie. Avec Sylvain, on avait déjà mis en route notre agence de détective « Le Médaillon Rouge ». On était heureux on avait une vraie vie ! Simple et remplie de petits bonheurs grâce à Enrique et les gens qu’on avait rencontrés. Et Sylvain profitait de notre notoriété de détectives pour draguer toutes les starlettes d'Hollywood. On a, d’un commun accord, démissionné. L’effet a été immédiat, la CIA a proposé de nous naturaliser à la condition qu’on soit consultants pour eux et qu’on effectue quelques missions de « routine » pour eux de temps en temps, le FBI a fait de même. On a accepté ! On a, ensuite, tout raconté à Enrique. J’ai enfin pu lui expliquer d’où venait toutes mes cicatrices et il a compris pourquoi je ne voulais pas arriver en même temps que lui à toutes les soirées où on allait… trop peur des représailles envers lui.
La vie a continué. « Le Médaillon Rouge » est de plus en plus réputé. On
a beaucoup de boulot... parfois « bizarre, » mais ça nous plait d'autant plus ! Enrique râlait de plus en plus souvent de mes absences plus ou moins longues, mais aussi de mes retours. Même si les missions ou les enquêtes étaient réussies, je n'étais pas toujours au meilleur de ma forme, régulièrement blessée. Il en a eu marre et il a, malheureusement, rencontré
quelqu'un d'autre et m'a quittée.
Histoire d'Ana, suite :
La veille d'une épreuve orale, je me suis réveillée. Le concours pour lequel on était admissible à un oral, c’était le concours d’entrée à la D.G.S.E.. Je n’en revenais pas. J’ai appelé Sylvain en catastrophe. Il a éclaté de rire, son rire et sa joie sont communicatifs, et a passé la nuit à me rassurer. Je l’ai rejoint juste avant l’épreuve. On n'avait pas dormi de la nuit. On s’est pointé à l’oral les têtes enfarinées. Tous les autres étaient impeccables : tailleur pantalon ou jupe, costume cravate… nous, on était complètement décalqués. Ils ont bien vu qu’on n’était pas en très forme, mais notre grande résistance et notre aplomb quand on leur a menti en disant qu’on avait très bien dormi, leur a plu.
Ensuite, on a passé plein de tests psychologiques, logiques, diplomatiques, débrouillardise Eh oui ! Je n’en revenais pas moi-même, physiques, courses, nage et compagnie… résistance physiques, endurance… mon cauchemar, souplesse, tirs, à ma grande surprise, je me débrouille pas si mal, langues étrangères, et informatiques. Tout ça, c’était seul. Après, les épreuves par deux ont commencé.. Catastrophe ! Mais à force de leur expliquer que c’était parce que je n’arrivais pas à avoir confiance dans mon partenaire, ils m’ont finalement donné une dernière chance. Sylvain ! On a eu les meilleures notes et les meilleures appréciations, en tout. Ce qui rejoignait nos excellentes prestations individuelles.
De là, on a intégré la « Division des Opérations ». Gilles, notre nouveau chef de « section » a été un véritable mentor pour Sylvain et moi, il nous a pris sous son aile. Il nous a enseigné tout ce qu’il savait. On a tout appris sur l’informatique, les bombes, le combat sous-marin aussi… le saut en parachute… c’était tout et n’importe quoi des fois… sur tout ce qui peut être utile, en fait, et qui ne l’est jamais aussi, mais ça, c’est juste mon opinion… Gilles était très fier de nous. Un beau jour, on a appris qu’on était des « Honorables Correspondants » Des quoi ? J’ai failli exploser de rire quand on m’a expliqué que c’était le terme pour désigner un agent secret en français…
Mais tout a re-dégringolé pour moi, ce jour-là. Puisqu’on était des « agents secrets », on était donc apte à partir en mission. Gilles a eu beau insister pour qu’on fasse équipe car à deux on fait des « étincelles », ses supérieurs m’ont jugé capable de travailler seule, la gaffe ! Et ils ont même fait pire : ils m’ont non seulement éloigné de Sylvain, mais aussi de ma famille ! Je me suis littéralement écroulée. Gilles et Sylvain ont tout fait pour me calmer, tout essayer pour me rassurer et me consoler, en vain. Et j’ai été envoyée là-bas, dans un pays du moyen-orient. Ça ne s’est pas trop mal passé au début, je me disais que plus vite cette mission serait finie, plus vite je rentrerai. J’ai vite progressé, trop vite. Mais sans Sylvain, j’ai fait plein de faute d’inattention, mal surveillé mes arrières. J’en avais trop dans la tête pour réfléchir correctement. J’ai été arrêtée, jugée et condamnée à mort en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux, les gens que j’aime. J’étais tellement anéantie et perdue que je n’ai pas cherché à comprendre ce qui m’arrivait …
La veille de mon exécution, j’ai vu Sylvain. Il avait réussi à obtenir une visite. Il avait maigri et paraissait extrêmement fatigué. Il m’a expliqué que lui et Gilles avaient fait des pieds et des mains pour me libérer, sans succès. Il s’est effondré dans mes bras en pleurant, en s’excusant. Sur le coup, je n’ai rien compris. Et je n’y ai pas fait attention. Je voulais juste le consoler et puis tout s’est enchaîné dans ma tête. La présence de Sylvain a remis tous les rouages de mon cerveau en marche. Je lui ai expliqué que je suivais le terroriste et que c’est moi qui avais appelé anonymement les autorités. Mais qu’ils étaient arrivés en faisant tellement de bruit, que le terroriste avait pu s'enfuir alors que je m'escrimais à désamorcer la bombe ! Qu'ils avaient du croire que je l’amorçais… que je n’avais pas eu droit à un avocat puisque j’étais une terroriste… Sylvain me regardait, d’abord avec étonnement, puis en souriant. Résultat de tout ce déballage : le terroriste que j’avais démasqué, a finalement été arrêté.
Quand on est rentré à Paris, on a dit à nos supérieurs que s’ils avaient une nouvelle fois la très mauvaise idée de nous séparer, on démissionnerait tous les deux. Je crois qu’ils nous ont pris au sérieux. Pour les missions suivantes, on était à deux… et tout se déroulait magnifiquement bien ! La perfection même ! J’ai continué, pendant tout ce temps, à aller voir ma psy aussi souvent que mon nouveau métier me le permettait. J’ai fini par l’avouer à Gilles, personne ne le savait, à part Sylvain bien sûr. Il s’est mis dans une colère noire. J’ai du consulter le psy de la D.G.S.E.. Catastrophe ! Il fallait recommencer tout le travail du docteur Cyan à zéro. J’ai été en voir un autre, accrédité par la D.G.S.E. Pire encore ! Finalement, au bout d’un mois, ma psy a reçu avec surprise une lettre l’habilitant exceptionnellement à me recevoir. Elle a du signer une clause de confidentialité, tous ses dossiers me concernant sont dans un petit bureau au siège de la D.G.S.E, où on se retrouvait chaque semaine jusqu’à ce que je parte pour Les États-Unis. J’ai eu le droit de tout lui dire, absolument tout. Elle est restée bouche bée pendant plusieurs minutes après mon récit car, cette fois-là, je n’ai rien omis de ma nouvelle vie.
On nous a confié une autre mission moins longue, mais toute aussi dangereuse… et puis d’autres… ça s’enchaînait à un rythme infernal mais on adorait ça, plus c’était dangereux, plus on s’amusait et meilleur on était ! Jusqu’au jour où il y a failli avoir des représailles. Ma famille a été menacée, Horreur ! Mes parents, Flore, Alex et ma petite Cyrène ont été sauvé de
justesse ! A ce moment-là, on était en mission d'infiltration à Las Vegas. On était effondrés. Mais, on a reçu l’ordre d’aller nous planquer à Los Angeles et de reprendre nos véritables identités pour quelques temps.
C’est là que j’ai rencontré Enrique Murciano, un acteur. Quelques mois plus tard, on a reçu l’ordre de repartir en mission, j’ai refusé ! Pour la première fois de ma vie, j’étais amoureuse, j’étais heureuse de ma simple vie. Avec Sylvain, on avait déjà mis en route notre agence de détective « Le Médaillon Rouge ». On était heureux on avait une vraie vie ! Simple et remplie de petits bonheurs grâce à Enrique et les gens qu’on avait rencontrés. Et Sylvain profitait de notre notoriété de détectives pour draguer toutes les starlettes d'Hollywood. On a, d’un commun accord, démissionné. L’effet a été immédiat, la CIA a proposé de nous naturaliser à la condition qu’on soit consultants pour eux et qu’on effectue quelques missions de « routine » pour eux de temps en temps, le FBI a fait de même. On a accepté ! On a, ensuite, tout raconté à Enrique. J’ai enfin pu lui expliquer d’où venait toutes mes cicatrices et il a compris pourquoi je ne voulais pas arriver en même temps que lui à toutes les soirées où on allait… trop peur des représailles envers lui.
La vie a continué. « Le Médaillon Rouge » est de plus en plus réputé. On
a beaucoup de boulot... parfois « bizarre, » mais ça nous plait d'autant plus ! Enrique râlait de plus en plus souvent de mes absences plus ou moins longues, mais aussi de mes retours. Même si les missions ou les enquêtes étaient réussies, je n'étais pas toujours au meilleur de ma forme, régulièrement blessée. Il en a eu marre et il a, malheureusement, rencontré
quelqu'un d'autre et m'a quittée.
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